Remplie a ras bord d'un surplus d'émotions qui se gèrent mal.
Et semble t-il que dans mon entourage il y a peu de gens qui s'en rendent compte finalement....
Comment leur faire comprendre que je suis malheureuse a l'idée d'y vivre quelques années, comment venir a bout de leur faire voir que je m'y ennui a crever.
Malade a l'idée de faire mon deuil du grand potager
plus de piscine ou m'y reposer les jours d'été trop chauds, ok, les dernières années, on en a pas abusée je sais bien.
Moi qui rêvait de prairies, de boisés de fuites possibles pour de longues promenades, je me retrouve face a une barrière posée en travers de mes rêves.
Ce cours d'eau immense et vivant autrefois si vivifiant voir indispensable a ma vie, aujourd'hui me harcèle et me tourmente a un point tel qu'il rempli mes jours de tristesse.
Nos rêves communs de grands espaces que sont ils devenus?
De bâtiments a découvrir, de maisons a visiter de coup de foudre a attendre, envolés?
Suis-je seule a trop sentir leur présence en cette demeure oubliée?
Leur façon de vivre, leur insouciance, leur trace encore si visible si incrustée.
Et moi qui devrai encore une fois vivre parmi eux, moi qui avait fuit me voila encore face a eux, face a leurs fantômes, a devoir faire comme ci, a devoir faire avec....
Pourtant je me suis ouverte, ils ont fait la sourde oreille.
J'ai été claire, j'ai bien expliqué....
J'étouffe, je manque d'air je ne peux rester que quelques temps avant que le froid ne vienne geler mon âme, et mes sentiments.
Aucune odeur de bonheur, aucune trace de souvenirs heureux, que du frimas d'égoïsme et de
non amour, de non communication, aucune tendresse dans la chaise berçante de ma mère, aucun sentiment laissé par mon père a trainer dans un coin, prêt a me rappeler une maison de bonheur.
J'ai beau gratter, frotter polir et astiquer il n'en ressort rien, que du doute de la rancœur du malheur.
Mais que ferais-je ici a part tourner en rond comme un chien en cage qui n'a connu que cette vie..
Comment leur faire comprendre que j'ai besoin d'espace, d'odeurs de non-limite.
Du bruit du vent dans les champs, de l'odeur des arbres, de l,horizon et du chant des oiseaux.
Autant que du silence de la foret, de la noirceur sécurisante de la nuit noire.
J'ai besoin d'avoir le choix, pas de me faire imposer.
Un jour je crois bien tout rentrera dans l'ordre de la vie, le cour des choses.
Un jour la boucle sera bouclée et la enfin je pourrai m'envoler pour m'installer ou je me sentirai enfin heureuse!
Au fil de l'eau, des jours et des saisons. Prendre le temps de savourer la vie a chaque jour offert et y goûter le bonheur.
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2 commentaires:
Ma chère Miss Lulu, que de détresse et de tristesse... Je peux comprendre, je comprends... Juste à l'idée de devoir les rencontrer pour Noël, la noirceur m'envahit... Écris-moi, si tu veux, luluberlu@globetrotter.net
Bisous affectueux, Lucie
C'est tout un combat, je ne peux que te souhaiter bon courage et surtout ne pas désespérer.
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