samedi 28 septembre 2013

Quand l'été se faufile

Quand l'été se faufile une fois l'automne installé.
 
Pour le plaisir de nos yeux les fleurs semblent s'en donner à cœur joie.
Vibrantes et éclatantes elles lancent un défi au calendrier.
 
 





                                 Évidemment certaines ne peuvent plus suivre le rythme mais fièrement elles
                                     nous montre tout de même leur beauté fanée.







                                                    Ou nous charme par leur vert éclatant !


                                       


Parmis les Géants

Explorer les Berges de la Rivière St-Charles c'est remonter le temps !
Un voyage parmi les Géants gardiens de secrets et témoins silencieux d'une époque révolue.
 
Ces arbres séculaires, saules noir, tordus et tourmentés nous procurent une ombre bienfaisante en cette journée de chaleur quasi estivale. 





La nature s'équilibre d'elle-même et les berges se purifient.
Un endroit a connaître et apprécier tout le long du parcours .


                                     

La rivière sinueuse se faufile doucement passant sous de beaux ponts et les points de vue sont
vraiment magnifiques. Faune et flore sont présent tout au long du chemin.







 
 
Quelque fois les bruits de la ville nous rappellent à la réalité mais sans toutefois nous déranger. A faire et refaire !

jeudi 26 septembre 2013

Temps de canards


 
 
 
 Les spécialistes météo avaient pourtant prédit sourire inclus une journée plein soleil ... Nous avons eu droit a de plates excuses et un temps de canards.....

mardi 10 septembre 2013

Petits pots de bonheur

 
 
 
 
Par un beau et frais matin ensoleillé je me suis enfin décidée de partir à la cueillette du sureau noir  (http://fr.wikipedia.org/wiki/Sureau)  afin d'en faire de la bonne confiture !

Quelle corvée mais quel bonheur de pouvoir me dire que par un matin très froid de l'hiver à venir je tartinerai mon pain grillé de ce petit bonheur.  Ou en fin d'après-midi à l'heure du thé il accompagnera muffins ou scones.

Le dos au soleil j'entreprends la corvée et je ne suis pas la seule a vouloir de ce petits fruits d'une couleur magnifique !
Les oiseaux y sont avant moi et le partage du territoire et des petits fruit ne pose pas problème.

Les oiseaux avalent avidement les fruits jouant d'acrobaties afin de goûter aux plus charnus.
De mon coté je me contente de ceux qui sont a ma portée en laissant de belles grappes bien fournies pour ces petites boules de plumes que bien des photographes aiment immortaliser le bec plein!


Chaque fruit est cueilli un par un ..... Pas d'autre choix car il faut bien enlever la queue et les petites branches. Aussi éviter les insectes qui s'y trouvent par dizaine!


Tant de travail pour six tout petits pots ....


Mais le plaisir d'y saucer la cuillère fait immédiatement oublier tout le travail.


dimanche 8 septembre 2013

Partie en pélerinage

 
Depuis  longtemps je songeais souvent a cet endroit ou petite mon amie Catherine et moi allions y jouer après l'école ou les jours de congé avec l'ordre impératif de revenir soit à l'angélus du midi ou bien avant la noirceur.
Surtout mais surtout avant la noirceur.
L'hiver nous allions y glisser de longues journées. Dans ce temps-la nous jouions dehors et nos parents ne nous chicanaient pas pour sortir mais plutôt pour entrer ! Sinon gare a nous!
 
 
Punition ultime: Passer sous la table ou l'interdiction de sortir !
Et je peux vous assurer que revenir avant la noirceur en plein hiver avec une traîne sauvage en bois et les habits de neige du temps demandait un effort incroyable.
 
Surtout lorsque tu n'as que 6 ans ( environ).
 
 
 
 
 
 
Cet endroit légendaire nommé Cap au Diable sur le territoire de Sillery est devenu bien après notre
 
 
 
enfance un Parc urbain ....
 
 
 
 
Alors avant de prendre la route pour cette grande expédition , une petite gorgée d'eau glacée !
 
 

 
 
 
 
 
 
 
Je n'ai jeté qu'un bref coup d'œil au ciel, ne me formalisant pas sur les prédictions météo et préférant emporter les au cas ou ...
 
Pourquoi avoir tant hésité avant d'y retourner ?
 
 
Peut-être la crainte d'y retrouver un paysage modifié?
Une déception ???
 
Ou ....
 
Alors j'ai stationné l'auto malgré l'interdit et suis partie explorer, retrouver les sentiers sinueux dans la forêt sauvage ( boisé urbain)  et entreprendre la montée abrupte ( quelques rochers ). Revivre la grandeur noirceur ( ombre des immenses arbres dont il ne reste que quelques vestiges du temps, remplacés par de plus jeunes et plus vigoureux spécimens.
 
 
 


 Croire malgré la rassurante promesse de ma mère que le Bonhomme sept heure était une invention de parents. Se sentir suivies .... Sûrement de tout petits écureuils qui en voulaient plus a nos biscuits qu'à nous !

Frissonner d'effroi au hululement du hibou....  Bref une foret vivante bien à nous qui nous procurait joie, bonheur mais aussi un tout petit rien de peur enfantine.

Mais quand un lieu de jeux porte un tel nom on peut s'attendre a tout ou presque !

Une fontaine dont l'eau se scinde en deux lorsqu'on veut s'y désaltérer ....




Une magnifique fleur nommée Chroscosmia Lucifer .....

De quoi me donner des frissons dans le nom même après tout ce temps passé







Depuis sûrement longtemps les sentiers tracés de nos souliers ont fait place a de solides escaliers de pierre taillée.
 
 
 
  Et les monstres eux, pétrifiés dans la pierre depuis si longtemps.
Finalement l'escalade n'était qu'une levée de jambe.
 
Pour quelques temps après et non une éternité
enfin  j'y suis arrivée.
 
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Ils ont par mesure de sécurité mis une clôture de sécurité !
Et c'est bien ainsi.
 
Évidemment nous avions l'interdiction de s'asseoir les jambes dans le vide tout au bord du Cap afin de regarder passer le train au Foulons.
Mais qui n'a jamais .....
 
Mais jamais et au grand jamais défié l'interdit ?
 
 
 
 
Le lieu est plus petit ....
Vraiment tout petit....
 
Pourtant je ne suis pas si grande !
 
Et la balade de courte durée....
 
Je sais je marche rapidement, on me le dit souvent.
Mais quand même.
 
Dans mes souvenirs du pays des friches c'était une terre sans frontière, une autre planète, un lieu non découvert. Bien à nous...
 
 
Un lieu mythique, fantomatique ...
Un endroit ou la frontière entre le réel et l'imaginaire était presque palpable.
Lorsque des pins mungo peuvent servir de prison....
 
La ou le Bonhomme sept heure peut soudainement revivre....
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mais il reste une chose qui est et sera toujours à moi.
 
La grandeur de la vue !
Nous étions explorateurs en herbe, découvreurs de beauté et les souvenirs que j'en garde sont immenses eux !
 
 
Et cette vue est vraiment mais vraiment à la hauteur
 


Catherine ma douce amie, lors de ce retour au source, de cette remontée dans le temps. Tu étais avec moi.
Tu m'as suivie sur la route du retour avant la noirceur, remportant notre traîne sauvage, nos mitaines gelées et les foulards qui nous piquaient le menton. En traînant des pieds tellement la fatigue était lourde à porter.

Tu étais aussi présente lorsque j'ai entendu les cloches. Malgré que ce n'était sûrement pas l'angélus. Je crois bien que l'angélus c'est du passé ... Tout comme le bonhomme sept heure.

A toi mon amie
Catherine 1963-2012.
 

 

 

 

 

 

 

Dessine moi un jardin.

Les mois passent rapidement et le plaisir de reprendre ma vie en main me pousse a enfiler mes gants de jardinage, retrouver le ryt...