samedi 18 avril 2009

Urubu a tête rouge




Ils sont impressionnant sans être très beaux a voir.
Leur vol est majestueux !

http://www.oiseaux.net/oiseaux/urubu.a.tete.rouge.html

Ils étaient trois perchés sur cette vieille grange, un peu lourdeau et intimidés...
J'ai eu cette chance de les voir, fait dire qu'au volant dans les petites routes je suis un peu comme eux a regarder tout autour de moi dans le but d'apercevoir l'inattendu!
J'aimerais bien un jour être bien équipée pour les prendre en photo.

Matinée de rêve






Oser se lever avant eux, prendre le chemin qui mène souvent a nulle part et enfin libre a l'abris de tout et de tous, savoir apprécier ce que la nature a a nous offrir.
Ce que les autres ne savent voir et reconnaitre.

jeudi 16 avril 2009

Couronnée une fois deux fois....


Hier j'avais rendez-vous chez le dentiste afin de fixer une fois pour toute ma couronne ...Depuis deux ans qu'elle était fixée temporairement, au cas ou... des fois que... Comme il n'y avait pas eu de traitement canal. Nous préférions attendre, mais sur l'avis du dentiste on a décidé que la, on pouvait fixer car tout allait bien finalement.
Le dentiste
qui anesthésie
ca gèle pas.....
il ...
re pique......
rien a faire.......Il semble hésitant
Je dis que c'est souvent le cas avec moi...
MOI je décide bon ok, on y va a froid on verra
dentiste: pas trop d'accord avec mon idée jugée trop simpliste....
mais on tente le coup.
Il essaie
la dent reste bien en place
il utilise un instrument spécial.
Il me prévient que ca va donner un grand coup et v'lan sa main lâche prise et j'ai le coup en pleine poire !
A défaut d'en dé cimenter une , voulait il en casser une autre ?
On se secoue un peu histoire de reprendre notre contrôle ( le mien pour sur)
seconde tentative
rien a faire
et troisième et dernière........ Ma couronne temporaire est aussi solide que le roc, elle a affrondé le dentiste et son instrument.
Je suis sortie de la amochée, et finalement gelée pour toute la journée...
En prime j'ai le visage rond comme une lune, on pourrait dire une demie lune, enflée comme un poupon.....
Un mal de tête atroce aussi me harcèle.

Cette même journée a 13h30 précises je me rendais chez le chiro, lui a su prendre soin de sa cliente amochée..
Mal de dos bien contrôle et avons trouvé un bel épicondylite....
Qui a été traité .
tout ca en douceur sans coups bas.

dimanche 12 avril 2009

Floraison


Pour pâques elle m'a offert sa fleur
quelle merveille
quel bonheur

Petits chemins



Petits chemins qui mènent a rien
Car les souvenirs sont mourants et confus...
Petits chemins allaient toujours plus loin....
Car il fallait bien se rendre et en revenir.

Montée des vaches et chemin du Roy.
Souvenirs d'une autre époque si douce...

Petites routes étroites comme la vie et l'ordinaire
étroite comme l'espace disponible
On se collait
serré serré.....
tout au chaud , tout près et le temps filait pas pressant pour la peine.
Juste assez pour regarder
Admirer
et avec le temps .......oublier.

Témoins d'un autre temps...











D'une autre vie...
Qui plient l'échine sans personne qui intervient..
Seuls, oubliés mal considérés.
Ils sont a eux seuls les ancêtres de notre vie, les monuments de la volonté des hommes et femmes qui a la force de leur entêtement ont fièrement contribué a la communauté.

De leur passage sur terre ne reste qu'a quelque endroits un toit accroché au sol comme gisant les espoirs oubliés un rang de pierres rondes office de fondations.
Que d'odeurs en ouvrant les portes majestueuses de ces châteaux de bois, foin, paille et crottin nous faisant face de cette vie qui rumine et nous appelle a grand souffle chaud.
Poules qui caquetent, bétail impatient et joyeux chevaux sans oublier les hangar a machinerie, poulailler et laiterie ainsi que vieux moulins reniés...
Ils sont d'autant notre passé mal conservé, dénié de tout intérêt.

Que de journées de labeur durement gagné a force de vouloir, de peur de volonté de vivre et survivre...
Agriculture de subsistance.
Sans être de misère aucune......A petite vie grand bonheur.
A qui la chance d'enfin oser se lever et crier de les sauver ?
Il n'y a que le vent qui les habite et quelques oiseaux et encore ou iront ils une fois ces derniers écroulés?
Le vent ira ailleurs crachant sa rage et sa peine...
Emportant avec lui ce poison planétaire et séculaire....
Société industrielle et consommatrice de bonheur éphémère.

mardi 7 avril 2009

Jolies bannières

C'est ici que j'ai vu cette jolies bannières (parmis tant d'autres!)

Suffit de demander.
Aller jeter un oeil ca vaut vraiment la peine !
Ravissant tout plein.

Débacle

mm

J'avais prévu faire faire un billet avec des photos de la débâcle, des grandes marées, des glaces fuyant, des coups d'eau dans les champs.

Mais cette année tout est allé si vite...Il reste que peu de traces de la banquise, voir plus du tout.
Dans les champs tout est mouillé, boueux.
Dans les bois la neige est encore très présente, trop même pour y aller marcher.
Je vous laisse sur ses immensités visitées par les bernaches, renards et chevreuils.

En route pour un renouveau!



Depuis le 23 décembre 2002 et le 1 er avril 2003
date du décès de ma marraine et puis de mon père j'avais conservé les roses dans mon armoires ou j'y range mes vieilles tasses en porcelaine.

Non pas que j'aime m'attacher a ce genre de souvenir, mais je crois qu'elles se sont incrustées dans ma vie, oubliées et conservées.. C'était je crois devenu naturel de les y laisser.
Ce matin, j'ai allongé le bras, saisi ce bouquet de souvenirs, mais quels souvenirs ?
Poussières ridicules que j'ai mis aux vidanges, je me sens vivre. Libre sereine sans frontière enfin...Moi.
J'aime a me souvenir d'elle que j'ai tant aimée et que dans le secret de mon cœur d'enfant je rêvais d'avoir comme mère..Elle était si douce, si bonne...si maman.
J'ai dans mon coeur encore son sourire si moqueur, ses mains .... L'odeur se sa maison.
Pourquoi garder de mon père des roses en souvenir?
Pour me faire croire que j'ai besoin d'un souvenir de cette personne ?
Non je ne crois pas, j'aurais aimé l'aimer....
J'aurais aimé l'aimer comme un père, un père fort, réconfortant....Il en fut autrement, et pourtant je ne lui en veut pas. C'est je crois une forme de pardon, mais couper avec ses futilités pour moi est synonyme de renaitre !
Je n'ai aucun ressentiments, j'ai fait mon bout de chemin, j'avais peut-etre autant besoins de ses roses que d'une attache a la vie, que j'ai tant souhaitée de leurs vivant.
Maintenant, je peux faire le chemin seul a la forme de mes enjambées et de mon être.

Dessine moi un jardin.

Les mois passent rapidement et le plaisir de reprendre ma vie en main me pousse a enfiler mes gants de jardinage, retrouver le ryt...