Dans le gisant de juillet je suis allée au jardin,
M’y promener.
J’y ai trouvé un parfum inconnu
Qui loin de me rappeler mes étés d’enfant.
Ou le feu du soleil et l’éclat des étoiles
Signifiait liberté et vacances.
A la place vacante il s’était installé
Parfum d’herbe humide
Et de fraîches soirées.
Au couchant rien ne bougeait, tout était immobile
Attendant peut-être l’été ou tout du moins son apogée…
Le mois de Ste Anne s’en est allé
Avec nos espérance et nos rêves.
Laissant derrière lui un goût d’inconnu.
J’ai dans la tête une trace de foin d’odeur
Et de trèfle rose
Que ma mère dissimulait entre les draps de coton frais.
Dans cette grosse armoire de pin.
Cette armoire qui comme un cœur conserve tant de chose.
Juillet; la luzerne aussi et la plainte des vaches au champs.
L’odeur sucrée des chevaux, le bruit du crin qui chasse les mouches
Ainsi que leurs soupirs et la course folle des poulains.
Plus rien de nos repères
Aucune trace.
Pas encore de soirées sur les galeries, les berçantes sont remisées, oubliées elles sont d’une autre génération.
Tout comme ces embruns et le cri des mouettes.
Venant vers nous Aout s’installera et un beau jour nous découvrirons
Que mine de rien nous avons passé droit
A cet été tant espéré.
2 commentaires:
Chapeau Bas Marie !!!
J'adore te lire , c'est royale !!!
Tu as un don
Celui de l'écriture ...
Parmis tant autre !
Bravo
Bonne journée
Vérone
j'adore toutes ces fleurs... très très beau... et je retrouve le tournesol... j'adore !!!
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