Action aux mangeoires.

Tourterelles tristes et Étourneaux Sansonnets prennent d’assaut la mangeoire ces temps-ci, remplaçant les Sizerins Flammés qui se font plus rares.

Quelques prises de bec et mouvements gracieux nous font réaliser que plus la saison se rapproche du printemps plus les visiteurs se succèdent.

Je suis dans la lune

Envoûtante Déesse.

Privilège pour Mamie chérie

Sur la route de l'aller et du retour ... Lorsqu'il faut soit sortir un peu tôt ou  plus tard que prévu .... Mais lors que j'en reviens je me sens un peu plus neuve, voir même flexible  !


Sois j'y allais ... Sois j'en revenais ... Merci Chiro !

Ah comme la neige a neigé....

Je tiens a publier ce billet a tout ceux qui n'osent sortir l'hiver, ceux pour qui toutes les raisons sont évidentes.... Ceux qui ne veulent pas oser, ceux pour qui s’encroûter est mieux que découvrir....

Ceux pour qui les vêtements griffés sont obligatoires et qui oublient le moment présent.

Alors passez outre vos caprices et allez donc prendre l'air!

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                                      Le banc des amoureux devient objet de convoitise pour les solitaires 
en attente de contemplation.

 La nature s'est rafraîchie et tout n'est que pure beauté et silence lourd. 

Il faut prendre le temps, son temps et mettre de coté la course a la marche rapide, pour une fois ... Enfin le bonheur de pouvoir apprendre a regarder.

Car on ne sait jamais qui nous guette du coin de l'oeil, combien ils sont et finalement ... Qui surveille qui ....

 



Après le moment de stupéfaction passé j'ai bien vu qu'il n'était pas seul, mais ils étaient trois a examiner celles qui les regardaient. Avec respect je leur parlais et ils avançaient a pas lent, calculés et mesurés.

Ils ont pris leur temps pour traverser la piste, une fois qu'on a reculé de quelques pas .. Et a ma grande surprise ils ont fait une pause afin de voir si malgré tout j'arrivais a me relever.

Dos au vent .

A peu de chose près j'avais presque oublié la puissance du vent de février. Et aussi impardonnable que ce puisse être je ne croyais plus ou presque plus a son retour.

Les battures se sont enfuies, pour le peu qu'il y en a eu cette année.
Mais la turbulence m'a fait sortir de ma torpeur, moi qui osais rêver au printemps, au jardin et au vélo. Je devais, survie s'impose par grands vents remplir la cave a bois et l'ivresse du soleil combiné aux vents présents... Je suis partie franc Ouest de face et au retour de dos !

Contourner les arbres, oublier les sentiers.

Au petit matin d'un samedi, un thermos de thé bouillant et la nette détermination que cette matinée serait mémorable.

Bravant le froid

 Question de survie, ainsi va la vie, me direz vous !

Mais a voir leurs jeux aux mangeoires, sur les branches, ils semblent bien s'amuser!

Trois petits bandits !

Pic chevelu tenace 

Tout comme moi. 

Toujours plus beau chez l'voisin

Toujours plus beau chez le voisin, plus vert, plus blanc, plus diversifié.Mais encore plus humide ... Ça je vous l'assure. Un froid qui tranche, qui brûle, une humidité qui transperce.... Qui rend tout mouvement impossible ou presque. Les doigts deviennent vite engourdis.

 Lourds. 

La nature est silencieuse elle se concentre sur sa survie.

Seul l'acharné pic bois semblait faire fi de cette journée Sibérienne.

Rendue chez moi je refais le plein de chaleur tout près de la fenêtre, là ou les rayons entrent a profusion.