lundi 24 octobre 2011

Au milieu des grands arbres

Une journée parfaite débute par un bon café chaud, a regarder le soleil qui se lève et qui me donne en général un bref aperçu de ce que je pourrais bien faire comme loisir.
Mais a regarder l'état des planchers et des meubles, je savais bien que l'essentiel de ma journée passerait a entretenir la maison que j'avais négligée lorsque je finalisais mes travaux extérieurs.
Aucun doute cette journée je devrais la passer a tenir vadrouille, balai et moppe.... Accompagnés de quelques chiffons.
Mais avant tout entre quelques gorgées de café bien chaud la lumière matinale m'a dit tout doucement a l'oreille et si nous allions au bois ?
Le soleil est disparu, fier de lui et moi toute heureuse je me suis plongée dans les coffres a la recherche des vêtements plus chauds, plus saison et suis partie dans les bois voir mes amis les arbres.
Ils étaient bien étonnés de me voir si tôt en ce matin tristounet.
Car pour la normale des gens aller au bois quand le soleil se cache que c'est humide et frais et que le sol est détrempé et qu'il vente ce n'est pas coutume.
Mais moi je préfère cela a la foule des gens qui par une belle journée mettent le nez dehors.
J'aime pouvoir profiter de ces belles étendues boisées qui sentent la terre humide et les feuilles mortes.
J'aime pouvoir voir au loin.... Les sentiers, les cimes des arbres...
Et ne pas devoir respirer dans la foule.


Traverser les champs de mais, marcher le long des labours, trouver un autre endroit a découvrir et voir, sentir, respirer... Vivre.






Prendre son  temps, redresser les épaules et se détendre.
Bien remplir ses poumons et expirer lentement.
Bien regarder chaque détails.
Les couleurs sur un fond de ciel couleur d'étain.
Le blanc du bouleau et l'or des mélèzes et cette odeur toute particulière des terrain marécageux ou poussent le thé des bois le long du petit trottoir de bois ou nos pas s'amusent a jouer les percussions.

Le vert vibrant des fougères ajoute une touche féerique.
Car ici il faut le dire nous n'avons pas eu de gel.
Il s'est trompé de chemin et est allé voir ailleurs.
Pas de bernaches ni d'oies.
Alors je les remplace par le cri du geai bleu, le pépiement joyeux de la mésange. Le rire de l'écureuil.



Au détour je me suis assise au bord du lac.
Quel calme, quelle beauté car je suis plus a l'abri du vent.
Les sentiers sont désertés en cette heure matinale et ce temps incertain et c'est bien ainsi.
J'y ai croisé quelques braves gens mais si peu.
Oh mais il y a bien eu ce gentil couple qui est venu bavarder quelques instant !
En quête sûrement d'un croûton de pain même si c'est interdit....
Curieusement il y en a toujours au fond de ma poche.
Et des grains de tournesol pour les mésanges, ça ... c,est permis.
Nous avons parlé poliment du temps, de l'eau et nous avons pris congé l'un de l'autre chacun retournant a sa promenade.

Au retour l'air était plus humide
Le vent s'est levé et de gros nuages menaçants on fait leur apparition.
Mais malgré l'humidité qui commençait a traverser mes vêtements j'ai allongé ma promenade.
Je savais bien ce qui m'attendais au retour.
Alors en chemin un arrêt a la bibliothèque et hop a la maison a astiquer et foutre la poussière au dehors !

6 commentaires:

Nanou La Terre a dit…

Lulu,
quel beau billet, comme toujours! C'est avec joie que je refais surface et reprends les visites ici, trop rares cette année.
Alors, tu t'es donc écoutée, prenant le temps qu'il faut pour prendre un petit coup de vie au grand air! C'est exactement ce qu'il faut faire. Tes photos, elles sont magnifiques... Et comme c'est étrange, jeudi, j'ai pris une photo des champs de maÏs et vraiment semblable à la tienne, avec de gros nuages de pluie. Mais, tout comme toi, j'étais heureuse de vivre ces moments avec cette nature si belle...

Bonne semaine chère Lulu!

Marie a dit…

Eh oui, je sors prendre l'air et je fais le vide c'est tellement bon!
Marcher a notre rythme et au rythme de la nature.
C'est un formidable anti-oxydant !
Et la le soleil chatouille mes cheveux et mes yeux il aimerait que je me joigne a lui mais je dois aller au garage entretenir la mécanique de sa majesté qui m'est bien utile.
C'est bien une auto mais ça nous demande quelques sacrifice, comme celui de laisser le beau temps et s,encabaner dans un garage bruyant!

Solange a dit…

Une très jolie ballade dans un endroit qui doit sentir bien bon.

Solange a dit…

Une très jolie ballade dans un endroit qui doit sentir bien bon.

Marie a dit…

Le parfum de l'automne est divin et son silence aussi!

Milly a dit…

Je crois que je vais bien m'entendre avec ton blogue! Quel beau texte qui donne envie de chausser ses espadrille...

Dessine moi un jardin.

Les mois passent rapidement et le plaisir de reprendre ma vie en main me pousse a enfiler mes gants de jardinage, retrouver le ryt...