mercredi 16 décembre 2009

Au fil de l'eau


Les saisons se forment au gré du souffle du vent
des tempêtes
de la force brute de la nature.
Elle s'inspire de la couleur du ciel
elle brode ici et la avec le courant marin.
Ce matin la, en colère elle voulait que les battures soient splendides, poussant le frasil
avec la force du vent d'ouest elle nous en a mis plein la vue!
La nature reprend ses droits, elle forme et défait son œuvre selon ses humeurs, ses caprices.
La modifie selon ses gouts et sait très bien nous surprendre et nous étonner.
ouvrez l'oeil on tombe facilement sous son charme.

lundi 23 novembre 2009

la rumeur veut que...





Le ciel saurait ton nom, il te fait un plaisir en le murmurant sous le vent, au lever du jour.

Maintenant écoute bien .

Deux par deux




Ou la gang alors...


Faire sa belle afin qu'il la rejoingne
deux par deux
a pas de deux
a coté l'un de l'autre
sentir la présence
ne pas oublier
qu'il est la
qu'elle est proche.
Savoir
Pouvoir se fier
espérer
oser rêver...

Deux par deux.... a vie.
Afin de tuer la solitude.
D'être doublement plus fort.

Aux petits zoizos....








Retrouver ce bonheur de nourrir mes amis ailés


De les voir arriver vers moi friants de graines
Comme si ils pouvaient savoir qu'un simple bruissement de leurs ailes pouvait guérir un peu ma souffrance.
Que leur joyeux pépiement laissait naitre un peu en moi ce bonheur oublié.
Je me suis saoulée a les voir, les tenir dans ma main et espérer encore un peu leur venue, une autre fois, un autre jour.
Ne plus jamais faire de projets mais envisager la possibilité de(...)

Ciel







Il le faut
je me fais violence
je retrouve mon appareil
non il n'est pas bien en main
mais je sais encore le tenir, malgré qu'il me fait craindre un peu.
Douter de moi aussi.
Découvrir le lieu,
jouer avec le temps,
défier la journée
la durée, le sujet.

Je dois retrouver ce plaisir de vous faire découvrir ma vie, mon environnement.
Sans un mot pour décrire.
Juste regarder, sentir imaginer selon nos gouts nos croyances.

Ca commence a faire....

J'en ai plus qu'assez...
Les bad luck se succèdent a un rythme fou.
Je n'ai que peu de nouvelles de la chair de ma chair.
Je ne peux qu'attendre que tout aille pour le mieux.
Enfin oser y croire...
En rêver...
Sinon je ne peux être active, je me dois d'être passive.
Assister avec peine a sa détresse.


Puis ... l'affreux ... un voisin qui souvent souffre d'une douce folie..... m'a fait parvenir une mise en demeure...
Ne manquait plus que cela pour m'atteindre en plein cœur.
Je laisse filer le temps, osant croire, espérant que la vie changera de cap pour moi.
Car la ca suffit j'en ai ras le pompon, assez c'est assez.
Je veux juste disparaitre, me replier et retrouver le rythme d'une douce respiration.

vendredi 9 octobre 2009

Automne et parfums

Presque 4 heures de marche intensive ( il va sans dire il fait un pas et moi un et demi afin de suivre...) dans des sentiers de marches boueux, rendus presque impraticables a cause des fortes pluie de la veille.
Nous y avons marché contemplant les arbres, le chemin, la rivière qui y coule tantôt calme, tantôt impatiente et fougueuse, passant sa rage dans les roches moussues.
A l'abri du vent, du temps des rages et douleurs je me suis exténuées a revivre.
Oubliant quelques fois ma vie présente j'ai humé cet air qui ravive, écouté a m'en saoulé la rivière qui me berçait de sa vie qui coule ca et la au travers des embuches.
Exploré presque avec gène mêlée de respect cette vieille cabane a sucre oubliée du temps et des gens, vandalisée plus souvent qu'autrement mais encore fière et belle elle se dressait tout comme moi au travers de la foret prête a nous y recevoir.
Osant a peine regarder de peur de la blesser au travers de sa vie d'antan, je m'y suis assise humant dans la petite écurie derrière, l'odeur encore présente des chevaux d'autrefois.
Un souvenir délaissé
oublié du temps
des sentiments
usé par le vent
visitée quelque fois par les passants et vandales.
La vieille pompe
le poêle Bélanger y tronent encore...

J'y retournerai
oui un autre jour
pour y passer ma peine et ma rage de la vie.

Visiter encore d'autre souvenirs
découvrir les chemins sinueux de la vie, de la foret et de la rivière qui coule en nous en fredonnant sa joie et ses peines.
Merci nature
toi seule peut m'appaiser autant.
Oui j'y retournerai
pour m'y oublier et en revenir exténuée et souriante les yeux remplis de reves d'une vie d'avant.

Dessine moi un jardin.

Les mois passent rapidement et le plaisir de reprendre ma vie en main me pousse a enfiler mes gants de jardinage, retrouver le ryt...