Je serais bien restée au chaud tout au fond du lit ce matin, mais devoir oblige.
Je repousse les couvertures chaudes et me glisse en bas du lit. La maison est silencieuse, ce silence de fin de nuit.
Les lumières sur la rive sud scintillent tout doucement comme un dernier clin d'oeil avant l'aube.
Je descend a pas feutrés Herman le chat sur mes talons.
La pièce est fraîche voir même froide.
Herman se faufile entre mes jambes le temps que je lui prépare son petit déjeuner et que je parte la cafetière.
L'arôme du café frais moulu me réveille peu a peu me préparant a cette journée grisâtre ou je dois accompagner Maman dans ses diverses sorties!
Pour moi rendez-vous a 8h45 chez le chiro ma visite mensuelle et ensuite je retourne chercher Maman
puis la déposerai chez le dentiste et ensuite a la clinique médicale.
Elle voudra bien arrêter a la Caisse Populaire et sûrement aussi a la pharmacie.
Durant ce temps je retournerai chez moi et cuisinerai rapidement.
Lorsqu'elle sera fin prête je lui offrirai d'aller faire des courses ici et la puis irai chez elle la reconduire.
A 87 ans bientôt 88 on a beau avoir une santé de fer et une énergie hors du commun, il reste que la fatigue vient nous rejoindre rapidement.
Il y aura sûrement l'épicerie, et visiter car elle adore oublier le temps dans les rayons de livres ....
Bref ce sera sa journée.
Mais comme ma Maman n'a ni machette, ni canne, ni triporteur; il faut bien vérifier quelque chose...
S'assurer qu'elle n'oublie rien...
Et le hic.... C'est que La Maman depuis qu'elle est en résidence NE TRIMBALE PLUS DE SAC A MAIN...
eh non elle utilise de petits sac de taille ....
Donc elle perd la notion de ... tenir le sac a main....
Sur son petit chariot pour les commissions il y a un petit sac ou elle y met tout pour sa survie:
Livres
Porte monnaie
Petit porte feuille pour les billets
Petite pochette pour les cartes diverses du genre carte d'assurance maladie, permis de conduire ( oui elle le détient encore....)
Quelques revues
Petits bonbons a la menthe....
Papier mouchoir
Gants doublés ou gants pour journée moins fraîche
Fichus....
et bien des etc....
Une autre génération d'autres moeurs.
Aucun cellulaire mais tout pour survivre en cas de ...détour.
Il reste que le sac a main ne faisant plus partie ou presque de son mode de vie, elle a cette tendance a l'oublier partout...
Je dois donc faire le petit caniche sur les talons de la vieille dame et dire en riant et non en roulant des yeux et en soupirant : Maman ton sac tu l'oublie... Encore....
Donc je lui ai offert d'aller fouiner dans les magasins afin d'en dénicher un qui fait Madame et puisse se porter en bandoulière.
Elle trouvait le look vielle Madame perdue
J'avoue qu'elle avait raison.
Un modèle que l'on porte sur l'épaule ? A moins d'un cadenas ou d'un miracle lui aussi restera a quelque part...
Et fatiguera son épaule.
Un que l'on tient par les ganses?
Ah sapristi c'est tenter le diable car elle le déposera et lui aussi restera sans voix abandonné jusqu.'a ce que je retourne le chercher...
Enfin bref il suffit quand même d'un petit coup d'oeil afin de s'assurer que la chose est toujours reliée a sa propriétaire.
Et la journée se déroulera sans encombres.
Et vive les vieilles Dames autonomes !
Au fil de l'eau, des jours et des saisons. Prendre le temps de savourer la vie a chaque jour offert et y goûter le bonheur.
jeudi 3 novembre 2011
mercredi 2 novembre 2011
Du petit matin
En passant par une promenade dans les bois
afin de voir loin si loin ou le regard peut me porter, respirer profondément et vibrer en entendant le son de mes pas dans les feuilles mortes, la lumière blanche de novembre.
Sentir la terre; cette odeur toute speciale qui me chavire a chaque fois, comme si c'était la toute première.
Déserté mais pas a vendre...
Profiter de l'absence des feuilles afin de lever la tête a admirer les nids, et la tête des arbres.
Toutes des têtes, mais pas une seule de pareille... Disait-elle.
S'amuser a faire résonner mes pas sur le sentier de planches.
Offrir mon visage ( nez rougi et gelé....) au soleil matinal.
Et une fois encore la journée s'étire avec un coucher de soleil extraordinaire.
Mon mas c'est tu assez beau la vie!
mardi 1 novembre 2011
Novembre mois des morts ?
Mais non
c'est le mois ou notre regard porte au loin,
ou nos pas nous emmènent a divers endroits oubliés.
C,est aussi une luminosité sans pareil.
Certes avec le changement d'heure a venir il faudra en profiter a la vitesse grand ''V''.
Car la noirceur se pointe tôt.
Il suffit de s'ajuster, admirer et changer notre façon de voir et penser.
Sur ce, je vous souhaite une bien belle journée.
c'est le mois ou notre regard porte au loin,
ou nos pas nous emmènent a divers endroits oubliés.
C,est aussi une luminosité sans pareil.
Certes avec le changement d'heure a venir il faudra en profiter a la vitesse grand ''V''.
Car la noirceur se pointe tôt.
Il suffit de s'ajuster, admirer et changer notre façon de voir et penser.
Sur ce, je vous souhaite une bien belle journée.
mardi 25 octobre 2011
Comment ne pas y résister?
Ce matin le saut du lit était comment dire difficile...
Lourde très lourde les paupières.
Mais je me devais d'aller faire quelques ( faux beaucoup) emplettes car ce que je voyais dans le frigo et les armoires c'était le néant...
J'avais repéré de bien belles économies a faire et ai dressé une liste.
Beaucoup de popote pour les jours a venir, le congélo sera bien garni!
Car rarement j'achète du '' tout fait'' je préfère de loin cuisiner, c'est meilleur au goût, et bien moins dispendieux!
En essayant de trouver une ordre pour remplir le coffre de sa majesté de mes achats mon petit moi intérieur ne cessait de me harceler... Car sur la route j'avais vu solde de livres 5 / 1.00 $
Moi qui hier maudissait mon budget serré... Mais je me suis assise bien au chaud dans l'auto ai tout bien regardé ce qui restait au fond du porte monnaie et il y brillait encore des pièces!
Magie?
Peut-être bien.
Mais chose sure et certaine
Je pouvais au moins aller voir cette solde de livres, si si jamais quelque chose m'intéressait eh bien j'avais toujours le droit d'y jeter une pièce de 1.00$ quand même.
Voila que j'en suis sortie avec 5 livres!
Tout juste.
J'aurais pu en trouver d'autres je sais bien, mais je me suis limitée et 5 livres pour les jours plus gris ce sera magnifique !Pas besoin d'un cours d'économie, juste un peu de bon sens!
Dommage j'aurais apprécié y dénicher une jolie théière aussi, mais il n'y avait rien.
J'aime bien quand j'en ai la possibilité aller me promener dans les marchés au puces, friperies et autres.
A mon retour j'ai sorti mes emplettes, et cuisiné un bonne crème a la courge.
Deux belles lasagnes et si j'en ai le temps cet après midi je ferai des biscuits.
Ah tiens donc le soleil se pointe le bout du rayon!
lundi 24 octobre 2011
Budget défoncé
Eh misère le mois de novembre n'est pas commencé que je suis a trier les sous noirs!
Je sors du garage afin de faire la mise au oint de sa majesté automobile....
Mercredi ce sera pose des pneus d'hiver et voila que le très gentil mécanicien me dit: Ma p'tite madame ( eh oui j'en suis a cette étape de la vie... La p'tite Madame)
Il vous faudrait penser a changer ceci et cela.
J'ai donc rendrez-vous fin novembre....
Sur le chemin du retour j'ai fait un arrêt a la poste postale afin d'y cueillir .... gracieusement..... une jolie enveloppe brune dite gouvernementale et ohhhhh voila donc le compte du renouvellement des immatriculation de sa majesté....
Tiens donc celui la j'y pensais plus du tout....
Que faire a part calculer
couper
et tempérer sa colère....
Bonne fin de journée !
Ciao
Je sors du garage afin de faire la mise au oint de sa majesté automobile....
Mercredi ce sera pose des pneus d'hiver et voila que le très gentil mécanicien me dit: Ma p'tite madame ( eh oui j'en suis a cette étape de la vie... La p'tite Madame)
Il vous faudrait penser a changer ceci et cela.
J'ai donc rendrez-vous fin novembre....
Sur le chemin du retour j'ai fait un arrêt a la poste postale afin d'y cueillir .... gracieusement..... une jolie enveloppe brune dite gouvernementale et ohhhhh voila donc le compte du renouvellement des immatriculation de sa majesté....
Tiens donc celui la j'y pensais plus du tout....
Que faire a part calculer
couper
et tempérer sa colère....
Bonne fin de journée !
Ciao
Au milieu des grands arbres
Une journée parfaite débute par un bon café chaud, a regarder le soleil qui se lève et qui me donne en général un bref aperçu de ce que je pourrais bien faire comme loisir.
Mais a regarder l'état des planchers et des meubles, je savais bien que l'essentiel de ma journée passerait a entretenir la maison que j'avais négligée lorsque je finalisais mes travaux extérieurs.
Aucun doute cette journée je devrais la passer a tenir vadrouille, balai et moppe.... Accompagnés de quelques chiffons.
Mais avant tout entre quelques gorgées de café bien chaud la lumière matinale m'a dit tout doucement a l'oreille et si nous allions au bois ?
Le soleil est disparu, fier de lui et moi toute heureuse je me suis plongée dans les coffres a la recherche des vêtements plus chauds, plus saison et suis partie dans les bois voir mes amis les arbres.
Ils étaient bien étonnés de me voir si tôt en ce matin tristounet.
Car pour la normale des gens aller au bois quand le soleil se cache que c'est humide et frais et que le sol est détrempé et qu'il vente ce n'est pas coutume.
Mais moi je préfère cela a la foule des gens qui par une belle journée mettent le nez dehors.
J'aime pouvoir profiter de ces belles étendues boisées qui sentent la terre humide et les feuilles mortes.
J'aime pouvoir voir au loin.... Les sentiers, les cimes des arbres...
Et ne pas devoir respirer dans la foule.
Traverser les champs de mais, marcher le long des labours, trouver un autre endroit a découvrir et voir, sentir, respirer... Vivre.
Prendre son temps, redresser les épaules et se détendre.
Bien remplir ses poumons et expirer lentement.
Bien regarder chaque détails.
Les couleurs sur un fond de ciel couleur d'étain.
Le blanc du bouleau et l'or des mélèzes et cette odeur toute particulière des terrain marécageux ou poussent le thé des bois le long du petit trottoir de bois ou nos pas s'amusent a jouer les percussions.
Le vert vibrant des fougères ajoute une touche féerique.
Car ici il faut le dire nous n'avons pas eu de gel.
Il s'est trompé de chemin et est allé voir ailleurs.
Pas de bernaches ni d'oies.
Alors je les remplace par le cri du geai bleu, le pépiement joyeux de la mésange. Le rire de l'écureuil.
Au détour je me suis assise au bord du lac.
Quel calme, quelle beauté car je suis plus a l'abri du vent.
Les sentiers sont désertés en cette heure matinale et ce temps incertain et c'est bien ainsi.
J'y ai croisé quelques braves gens mais si peu.
Oh mais il y a bien eu ce gentil couple qui est venu bavarder quelques instant !
En quête sûrement d'un croûton de pain même si c'est interdit....
Curieusement il y en a toujours au fond de ma poche.
Et des grains de tournesol pour les mésanges, ça ... c,est permis.
Nous avons parlé poliment du temps, de l'eau et nous avons pris congé l'un de l'autre chacun retournant a sa promenade.
Au retour l'air était plus humide
Le vent s'est levé et de gros nuages menaçants on fait leur apparition.
Mais malgré l'humidité qui commençait a traverser mes vêtements j'ai allongé ma promenade.
Je savais bien ce qui m'attendais au retour.
Alors en chemin un arrêt a la bibliothèque et hop a la maison a astiquer et foutre la poussière au dehors !
Mais a regarder l'état des planchers et des meubles, je savais bien que l'essentiel de ma journée passerait a entretenir la maison que j'avais négligée lorsque je finalisais mes travaux extérieurs.
Aucun doute cette journée je devrais la passer a tenir vadrouille, balai et moppe.... Accompagnés de quelques chiffons.
Mais avant tout entre quelques gorgées de café bien chaud la lumière matinale m'a dit tout doucement a l'oreille et si nous allions au bois ?
Le soleil est disparu, fier de lui et moi toute heureuse je me suis plongée dans les coffres a la recherche des vêtements plus chauds, plus saison et suis partie dans les bois voir mes amis les arbres.
Ils étaient bien étonnés de me voir si tôt en ce matin tristounet.
Car pour la normale des gens aller au bois quand le soleil se cache que c'est humide et frais et que le sol est détrempé et qu'il vente ce n'est pas coutume.
Mais moi je préfère cela a la foule des gens qui par une belle journée mettent le nez dehors.
J'aime pouvoir profiter de ces belles étendues boisées qui sentent la terre humide et les feuilles mortes.
J'aime pouvoir voir au loin.... Les sentiers, les cimes des arbres...
Et ne pas devoir respirer dans la foule.
Traverser les champs de mais, marcher le long des labours, trouver un autre endroit a découvrir et voir, sentir, respirer... Vivre.
Prendre son temps, redresser les épaules et se détendre.
Bien remplir ses poumons et expirer lentement.
Bien regarder chaque détails.
Les couleurs sur un fond de ciel couleur d'étain.
Le blanc du bouleau et l'or des mélèzes et cette odeur toute particulière des terrain marécageux ou poussent le thé des bois le long du petit trottoir de bois ou nos pas s'amusent a jouer les percussions.
Le vert vibrant des fougères ajoute une touche féerique.
Car ici il faut le dire nous n'avons pas eu de gel.
Il s'est trompé de chemin et est allé voir ailleurs.
Pas de bernaches ni d'oies.
Alors je les remplace par le cri du geai bleu, le pépiement joyeux de la mésange. Le rire de l'écureuil.
Au détour je me suis assise au bord du lac.
Quel calme, quelle beauté car je suis plus a l'abri du vent.
Les sentiers sont désertés en cette heure matinale et ce temps incertain et c'est bien ainsi.
J'y ai croisé quelques braves gens mais si peu.
Oh mais il y a bien eu ce gentil couple qui est venu bavarder quelques instant !
En quête sûrement d'un croûton de pain même si c'est interdit....
Curieusement il y en a toujours au fond de ma poche.
Et des grains de tournesol pour les mésanges, ça ... c,est permis.
Nous avons parlé poliment du temps, de l'eau et nous avons pris congé l'un de l'autre chacun retournant a sa promenade.
Au retour l'air était plus humide
Le vent s'est levé et de gros nuages menaçants on fait leur apparition.
Mais malgré l'humidité qui commençait a traverser mes vêtements j'ai allongé ma promenade.
Je savais bien ce qui m'attendais au retour.
Alors en chemin un arrêt a la bibliothèque et hop a la maison a astiquer et foutre la poussière au dehors !
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